Vous voulez un exemple de courage et de persévérance ? Au Brésil, le jeune Thompson Vitor, 15 ans, fils de ramasseurs d’ordures ayant grandi dans la misère, est la preuve vivante que même dans les pires situations... il est possible de parvenir à s’en sortir.
En défiant toutes les difficultés, le jeune homme est parvenu à rafler la première place de l’examen de sélection de l’Institut Fédéral de Rio Grande do Norte (IFRN), une prestigieuse école dans laquelle il compte poursuivre des études dans le domaine du multimédia.
Tout cela, grâce a des livres jetés par les plus riches, que sa mère trouvait dans les poubelles...
Tout cela, grâce a des livres jetés par les plus riches, que sa mère trouvait dans les poubelles...
via hypeness.br
En France comme ailleurs, l’égalité des chances est souvent mise en péril par une grande difficulté à surmonter les barrières sociales … Et cela est d’autant plus vrai dans un pays comme le Brésil, où un profond fossé sépare les classes les plus riches et les plus pauvres de la population. Beaucoup sont ceux qui n’ont pas forcément accès à l’enseignement primaire.
Cependant, tout comme en France, il existe au Brésil de nombreuses écoles publiques très prestigieuses, qui sont en théorie accessibles à tous. Dans la pratique, le concours d’entrée est extrêmement difficile à valider et beaucoup doivent passer par des cours préparatoires privés (donc payants) ou des cours particuliers pour s’assurer le précieux sésame.
via hypeness.br
Pour Thomson, le dénuement et le manque d’argent de sa famille n’était pas une excuse pour ne pas étudier. Le jeune homme se levait tous les matins à 5h30 pour parcourir à vélo les 6 longs kilomètres qui le séparaient de l’école. Et dès qu’il rentrait, il passait ses soirées à étudier en lisant des livres que sa maman lui ramenait des poubelles et des décharges.
« Je récupérais tous les livres que les riches jetaient, et je les ramenais à la maison. Je leur donnais ensuite tous ces jolis livres pour que mes enfants les lisent. Ensuite, je les ai encouragés à aimer lire, » explique Rosângela, la maman de Thomson, au site brésilien Hypeness.
« Je récupérais tous les livres que les riches jetaient, et je les ramenais à la maison. Je leur donnais ensuite tous ces jolis livres pour que mes enfants les lisent. Ensuite, je les ai encouragés à aimer lire, » explique Rosângela, la maman de Thomson, au site brésilien Hypeness.
En 2014, Thomson avait tenté pour la première fois de passer l’examen de sélection pour entrer à l’IFRN, où il a échoué de peu. Alors qu’il pensait abandonner, il a été encouragé par les professeurs qui lui ont dit de persévérer, de continuer malgré tout à étudier. C’est à force d’acharnement qu’il a finalement réussi à réaliser son plus grand rêve. Il a été accepté dans la prestigieuse école, haut la main cette fois... puisque non content d'être qualifié, il a terminé premier de l'examen !
Le jeune homme explique ainsi : « La seule chose que je sais, c’est que je n’étudie pas parce qu’on m’y force ou qu’on m’y oblige — j’étudie parce que ça me plaît. C’est ce que j’explique à tout le monde ici, étudier pour moi c’est comme un art. Et il n’y a pas de secret, il faut être concentré dessus. »
Le jeune homme explique ainsi : « La seule chose que je sais, c’est que je n’étudie pas parce qu’on m’y force ou qu’on m’y oblige — j’étudie parce que ça me plaît. C’est ce que j’explique à tout le monde ici, étudier pour moi c’est comme un art. Et il n’y a pas de secret, il faut être concentré dessus. »
via hypeness.br
via hypeness.br
via hypeness.br
via hypeness.br
La réussite de Thompson fait la plus grande fierté de ses parents, qui n’ont pour leur part même pas eu la possibilité de terminer l’école primaire. Sa maman explique que c’est un grand soulagement et un grand bonheur pour elle : « On dit toujours que les enfants des pauvres ne donnent jamais que des pauvres, ou des bandits. Je veux montrer au monde que ce n’est pas vrai, mes enfants ne sont pas des voleurs et ils vont devenir de grands hommes. C’est la seule chose dont je suis absolument certaine, aujourd’hui. »
On souhaite une bonne continuation à ce jeune qui n'avait peut-être pas toutes les chances de son côté, mais qui à force de volonté et d'acharnement, a tout de même réussi à se hisser au sommet et à se tailler une place aux côtés de l'élite.